Colman
Stéphan Colman est né en 1961 à Liège (Belgique). Issu d'une famille d'artistes, c'est tout jeune qu'il prend le crayon comme moyen d'expression.
Un grand-père peintre -Grand Prix de Rome- lui transmet son goût du perfectionnisme; une grand-mère décoratrice lui inculque le sens de la composition, de l'esthétique, de l'harmonie.
Son caractère libre le mènera puis lui fera fuir l'Académie des Beaux-Arts de Liège dont l'enseignement trop scolaire l'ennuie.
Aux cours magistraux, il préfère l'expérience. Il dessine pour quelques parutions de l'époque - le journal rock En attendant>..., le fanzine Aïe> - et ses compagnons sont P'tit Luc, Geerts, Dupuy, Berthet...
En 78, il est le plus jeune dessinateur du magazine SPIROU (-17 ans-) mais "détrôné" l'année suivante par Philippe Bercovici (-16 ans-). Il y dessine des illustrations, des histoires courtes dont l'apparition de Billy the cat - le jeune garnement transformé en chat - (avec Stephen Desberg au scénario).
La rédaction du journal, rue de Livourne, devient sa deuxième maison. On y rencontre au détour d'un couloir Yvan Delporte, Morris, Tillieux, Franquin, Will (qui occupera une grande place dans sa vie)... Ses pérégrinations bruxelloises le mènent à rejoindre la jeune équipe Magic Strip des frères Pasamonik.Il écrit et dessine White le choc, l'histoire de la rencontre improbable d'un extra-terrestre égaré et d'un bouseux aigri du fin fond des States. S'en suivra Radical Café, une &oelig ;uvre atypique réalisée avec le peintre belge Fernand Flausch. Cet OVNI graphique lui ouvrira les portes des agences de communication.
Colman aime la nouveauté, la découverte et surtout se remettre en question. Ses années 80 seront des années PUB. Il explore l'image sous toutes ses formes - le stylisme, le logo, la vidéo...
Mais en 90, la BD revient lui faire de l'oeil et Desberg, avec qui il avait travaillé dans le journal Spirou, vient lui proposer de développer en série l'histoire qu'ils avaient créée 10 ans plus tôt - Billy the cat. Le premier tome de la série obtient l'Alph'art Jeunesse au festival d'Angoulême et les auteurs sont contactés par des producteurs pour développer Billy the cat en dessin animé. De cette collaboration naîtront 6 albums (Dupuis) et 2 séries de 26 épisodes de dessin animé (FR3). Après cette expérience dans l'audiovisuel, il réalise l'ensemble des art-keys du 1er film 3D belge Fly me to the moon.
Tous ceux qui rencontrent Colman disent la même chose, c'est un sacré "raconteur" d'histoires.
Né en Afrique, il aurait certainement été griot. Né en Belgique, c'est tout naturellement avec la BD qu'il choisit de nous emmener vers l'ailleurs, la Palombie, avec le Marsupilami que dessine son ami Batem (Marsu Productions/Dupuis - 16 tomes) ou le c&oelig ;ur du Mississipi avec O'Boys (dessin Steve Cuzor chez Dargaud).
Au fil de l'amitié et du plaisir, Colman se balade de la BD à la peinture, de l'image aux mots, de l'humour (Sam Speed - 4 tomes chez HugoBD) à l'émotion, comme en témoigne son triptyque multi-primé Choc, «  ;Les fantômes de Knightgrave  ;» (dessin Maltaite) – "Cette &oelig ;uvre exceptionnelle (...) qui fait honneur aux éditions Dupuis" [Numa Sadoul] –, et dans laquelle Colman nous fait découvrir l'enfance malmenée et la jeunesse tourmentée de l'un des plus emblématique méchant de la BD, la maléfique Monsieur Choc.
Un grand-père peintre -Grand Prix de Rome- lui transmet son goût du perfectionnisme; une grand-mère décoratrice lui inculque le sens de la composition, de l'esthétique, de l'harmonie.
Son caractère libre le mènera puis lui fera fuir l'Académie des Beaux-Arts de Liège dont l'enseignement trop scolaire l'ennuie.
Aux cours magistraux, il préfère l'expérience. Il dessine pour quelques parutions de l'époque - le journal rock En attendant>..., le fanzine Aïe> - et ses compagnons sont P'tit Luc, Geerts, Dupuy, Berthet...
En 78, il est le plus jeune dessinateur du magazine SPIROU (-17 ans-) mais "détrôné" l'année suivante par Philippe Bercovici (-16 ans-). Il y dessine des illustrations, des histoires courtes dont l'apparition de Billy the cat - le jeune garnement transformé en chat - (avec Stephen Desberg au scénario).
La rédaction du journal, rue de Livourne, devient sa deuxième maison. On y rencontre au détour d'un couloir Yvan Delporte, Morris, Tillieux, Franquin, Will (qui occupera une grande place dans sa vie)... Ses pérégrinations bruxelloises le mènent à rejoindre la jeune équipe Magic Strip des frères Pasamonik.Il écrit et dessine White le choc, l'histoire de la rencontre improbable d'un extra-terrestre égaré et d'un bouseux aigri du fin fond des States. S'en suivra Radical Café, une &oelig ;uvre atypique réalisée avec le peintre belge Fernand Flausch. Cet OVNI graphique lui ouvrira les portes des agences de communication.
Colman aime la nouveauté, la découverte et surtout se remettre en question. Ses années 80 seront des années PUB. Il explore l'image sous toutes ses formes - le stylisme, le logo, la vidéo...
Mais en 90, la BD revient lui faire de l'oeil et Desberg, avec qui il avait travaillé dans le journal Spirou, vient lui proposer de développer en série l'histoire qu'ils avaient créée 10 ans plus tôt - Billy the cat. Le premier tome de la série obtient l'Alph'art Jeunesse au festival d'Angoulême et les auteurs sont contactés par des producteurs pour développer Billy the cat en dessin animé. De cette collaboration naîtront 6 albums (Dupuis) et 2 séries de 26 épisodes de dessin animé (FR3). Après cette expérience dans l'audiovisuel, il réalise l'ensemble des art-keys du 1er film 3D belge Fly me to the moon.
Tous ceux qui rencontrent Colman disent la même chose, c'est un sacré "raconteur" d'histoires.
Né en Afrique, il aurait certainement été griot. Né en Belgique, c'est tout naturellement avec la BD qu'il choisit de nous emmener vers l'ailleurs, la Palombie, avec le Marsupilami que dessine son ami Batem (Marsu Productions/Dupuis - 16 tomes) ou le c&oelig ;ur du Mississipi avec O'Boys (dessin Steve Cuzor chez Dargaud).
Au fil de l'amitié et du plaisir, Colman se balade de la BD à la peinture, de l'image aux mots, de l'humour (Sam Speed - 4 tomes chez HugoBD) à l'émotion, comme en témoigne son triptyque multi-primé Choc, «  ;Les fantômes de Knightgrave  ;» (dessin Maltaite) – "Cette &oelig ;uvre exceptionnelle (...) qui fait honneur aux éditions Dupuis" [Numa Sadoul] –, et dans laquelle Colman nous fait découvrir l'enfance malmenée et la jeunesse tourmentée de l'un des plus emblématique méchant de la BD, la maléfique Monsieur Choc.
Ses oeuvres
Les œuvres auxquelles a participé Colman