Griffo
De son enfance, Griffo se souvient de l'odeur de la peinture à l'huile émanant de l'atelier de son père, lequel passait des heures à reproduire des toiles de maître. Une influence déterminante sur le jeune Werner Goelen, qui intègre les Beaux-Arts d'Anvers à l'âge de 15 ans. Il y apprend à décortiquer les styles de tous les auteurs de B.D. qui l'ont fasciné, passant de l'un à l'autre avec la même décontraction. Cet éclectisme deviendra le mot d'ordre de sa carrière. En effet, Griffo est capable de changer son style en fonction du récit, une façon d'éviter la routine tout en explorant sans cesse de nouvelles pistes. Ainsi, s'il démarre dans les pages du Journal "Tintin" en reprenant "Modeste et Pompon", il collabore ensuite avec des scénaristes aussi divers et prestigieux que Van Hamme, Dufaux, DiGiorgio, Swolfs, Cothias,ou Desberg autour de récits où se croisent aventure, onirisme, profondeur psychologique, poésie et/ou action soutenue. Autant de qualités que son trait protéiforme restitue à merveille. Plus récemment, on l'a vu se mettre à la peinture numérique pour les besoins d' « Ellis », sur un scénario de Latour – preuve s'il en fallait qu'une soixantaine d'années ne constitue jamais qu'un bon début dans la vie d'artiste !
Ses oeuvres
Les œuvres auxquelles a participé Griffo