Le Sceptre d’Ottokar est le huitième album des Aventures de Tintin. Publiée en 1939 en plein contexte d’avant-guerre, alors que les annexions de l’Allemagne nazie (Autriche, Bohême-Moravie) et de l’Italie fasciste (Albanie) inquiètent de plus en plus le reste du monde, l’aventure met en scène, de l’aveu même d’Hergé, le récit d’un “Anschluss” (en allemand “annexion, rattachement”) raté.
En effet, remontant la piste d’une serviette oubliée, et poussé par sa curiosité, Tintin va, en tant que secrétaire du professeur Halambique, se retrouver impliqué dans un vaste complot destinant à renverser le roi du pays fictif de Syldavie, Muskar XII, et à lui voler son sceptre, afin de mettre un terme à son règne, le sceptre devant impérativement être présent le jour de la Saint-Wladimir.
Malgré l’arrivée de Tintin, sa mise en garde au roi ainsi que les massives mesures de sécurité, le vol a lieu. Tintin, accompagné de Dupont et Dupond, va tout faire pour tenter de récupérer le sceptre avant le jour de la Saint-Wladimir. Trouvant dans la poche d’un bandit qu’il poursuivait un message d’un certain Müsstler (contraction de Mussolini et Hitler, les dictateurs italien et allemand de l’époque), Tintin découvre la vraie nature du complot.
Ainsi, à l’occasion des bouleversements causés par la chute du roi, la Bordurie, pays voisin, envahira et annexera la Syldavie. Le compte à rebours est lancé : Tintin se lance dans une course contre la montre afin de rendre son sceptre au roi avant la Saint-Wladimir.
Cette affiche reprend fidèlement la première de couverture de l'album le Sceptre d'Ottokar, où Tintin et Milou sortent, d’un pas décidé, du château du roi du pays fictif de Syldavie, Muskar XII, sous les yeux attentifs de gardes aux tenues rappelant les tenues traditionnelles de gardes des pays d’Europe de l’Est.